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Energie | Free Chilling : le froid « passif » : à exploiter sans réserves
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Récupérer les apports de chaleur spontanés du bâtiment est entré dans les mentalités, mais la technique du « froid passif » est moins connue. En ce domaine, les bâtiments et leur environnement possèdent pourtant des ressources gratuites qu’il vaut la peine d’exploiter. Certains projets récents en témoignent avec succès.
L’inconfort dans les bâtiments de bureaux est plus souvent lié à l’excès qu’au manque de chaleur et les dépenses de climatisation sont un poste de coût important. Pour le réduire, une véritable « stratégie du froid » doit être mise en oeuvre, qui comprend quatre points : inertie thermique, diminution des charges internes (moins de 40 W/m2), protection solaire et « free chilling ». C’est ce dernier point que nous aborderons dans cet article, mais il est important de souligner que les quatre aspects sont indissociablement liés : si le bâtiment possède une faible inertie thermique, s’il abrite des sources de chaleur importantes et s’il est mal protégé contre la radiation solaire, les techniques décrites dans cet article seront insuffisantes pour atteindre l’objectif du « froid passif » : obtenir le confort en été sans recourir à la climatisation.
Techniques de free chilling Le refroidissement « gratuit » ou plutôt naturel comporte plusieurs techniques permettant à un bâtiment de s’auto-refroidir suffisamment : la ventilation intensive (de jour ou de nuit) par le pilotage automatique d’une certaine perméabilité de l’enveloppe, la circulation d’eau froide ou refroidie dans les planchers (« slab cooling »), l’intégration d’air frais extérieur dans la climatisation pour donner un complément frigorifique en cas de canicule.
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28/05/2012
Bâtiments et Techniques
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